Une étude psychanalytique de Lawrence d’Arabie par Gérard Pirlot
Le Pr Gérard Pirlot, ancien psychiatre des hôpitaux, psychanalyste de la SPP (Société psychanalytique de Paris), Professeur de psychopathologie psychanalytique à l’université Toulouse-Jean Jaurès, directeur du laboratoire Cliniques psychopathologiques et interculturelles de Toulouse II, n’est plus à présenter dans le site de Psy Cause. Ami fidèle de la revue Psy Cause depuis presque Vingt ans, revue dont il est membre du comité de lecture, il viendra pour la troisième fois à notre rendez vous annuel de Rochegude, le 9 avril prochain, où il nous parlera du poète Arthur Rimbaud. Le Pr Gérard Pirlot est en effet passionné de littérature et aime explorer les voies de la psychanalyse appliquée à la création artistique, ouvertes par Sigmund Freud avec des œuvres telles qu’« un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci ».
Son travail est le bienvenu dans notre vingt et unième siècle où l’on ne trouve rien de mieux que de dynamiter des temples multimillénaires à Palmyre, sans réaction concrète de la communauté internationale pour les sauvegarder et au nom d’un islam qui se situe à des années lumières des Sept
Piliers de la sagesse. Son travail reprend l’approche de Sigmund Freud et nous permet de découvrir les ressorts psychologiques d’un homme, Thomas Edward Lawrence (1888-1935). Contemporain de l’apogée politique de l’Europe, ce dernier vécut une rencontre entre la question de son désir, et le désert arabe qui le fascina.
Son livre, dont le titre est : « T. E. Lawrence, le désert, l’avers du désir », sera proposé à la vente lors de notre colloque Rochegude III de Psy Cause France, présidé par le Dr Jean Louis Griguer en partenariat avec Mr Jean Louis Aguilar (président de l’Association de Recherche en Art et Thérapie). Il viendra en contrepoint de l’évocation d’Arthur Rimbaud qui, lui aussi, quoique dans un second temps de sa vie et avec une éthique toute à l’opposé, séjournera dans le monde arabe (à Aden).
Jean Paul Bossuat
