Second séminaire de réflexion stratégique, le 9 septembre 2013 à l’Estaque (Marseille)
Après avoir regroupé et validé les objectifs de Psy Cause autour des 5 vocations reconnues lors de notre première séance début juillet, l’objet de cette réunion était de formuler la stratégie d’actions pour l’avenir. L’énorme travail du président aidé par une poignée de membres permet de projeter l’association dans des perspectives très riches et uniques sur le plan culturel et international. Il restera à déterminer le modèle économique afférent qui permettra à l’association de perdurer.
Le matin même, le président (et directeur de la revue), accompagné d’une membre du conseil d’administration (et rédactrice en chef), ont rencontré au CHU Sainte Marguerite (Marseille) le Professeur Jean Naudin, chef de pôle de psychiatrie universitaire, pour établir un partenariat avec Psy Cause. Le Professeur Jean Naudin a donné son accord, symbolisé par son entrée dans le comité de rédaction francophone de la revue. Juste après, le président a rencontré une psychologue/psychanalyste de ce pôle, intéressée pour s’investir dans Psy Cause. Ce qui s’est passé ce matin même, illustre des perspectives nouvelles.
Introduction :
La ligne de nos réflexions précédentes nous a conduits à définir le SENS de Psy Cause, ses raisons d’être, bâti sur les 5 grands thèmes-objets suivants :
– se faire plaisir
– échanger
– mémoriser et transmettre
– valoriser
– créer
Toute la stratégie devra en découler, sans négliger les 4 valeurs fondamentales ou règles qui ont été reconnues par les participants :
– regrouper,
– créer du lien,
– permettre l’expression de chacun,
– faire écho au-delà des corporatismes
Sans oublier les principaux éléments différenciateurs de l’association : ouverture, originalité et mélanges.
Stratégie :
La stratégie afférente va être définie au travers d’actions qui convergeront vers la réalisation des missions que s’est fixé Psy Cause.
Nous prenons en synthèse l’ensemble des propositions en transverse (et non par thèmes-objets) afin de formuler les grandes lignes d’actions qui en ont été formulées :
– organiser des voyages de découverte (congrès internationaux)
– organiser des colloques nationaux (avec repas, soirées…)
– organiser des journées inter-régionales
– organiser des soirées d’échanges de notoriétés (avec artistes littéraires, musiciens, peintres…)
– développer l’audience de la revue, en l’état
– structurer le développement du site internet qui s’enrichit d’une banque de données importante (scans de tous les numéros de la revue depuis sa 1ère parution) et étudier la possibilité d’une partie sous accès réglementé, payant
– recontacter les spécialistes proches de Psy Cause dans l’esprit afin qu’ils contribuent à l’apport d’articles dans la revue et à la vie de l’association (avec cotisation ou autre forme de participation).
Questionnements :
De nombreuses questions se posent quant à la validité du modèle économique afférent, sachant qu’à ce jour les congrès se révèlent peu rémunérateurs en rapport à leur niveau qualitatif et que le président n’édite la revue qu’après l’avoir largement et personnellement financée.
Par ailleurs, la question se pose aussi concernant les nouvelles modalités financières d’adhésion à l’association, en rapport ou non avec les abonnements à la revue. Le positionnement de cette dernière, sous forme papier, devra être aussi largement ré-examiné au regard des profondes mutations qu’a connue toute la presse écrite durant ces dernières années et sachant que l’édition des 3 à 4 numéros annuels représente un investissement non couvert à ce jour par la somme des cotisations et des abonnements (d’où l’idée d’installer sur le site un accès payant à certaines informations et notamment à la bibliothèque des parutions).
Conclusion :
Il ressort de cette réflexion collective le fait que l’association Psy Cause fédère des membres qui expriment un engagement militant : pour répondre à leurs attentes, Psy Cause doit poursuivre son chemin et continuer de gagner !
Il importe donc par la suite de formaliser le modèle économique du fonctionnement de l’association afin de cibler et déployer les actions qui contribueront financièrement à faire gagner Psy Cause (pas de gains, pas de pérennité). Pour ce faire, il importe aussi de détecter et d’impliquer chaque membre dont la disponibilité et les compétences, mises au service de la Cause, seraient à même de contribuer à sa pérennité.
Notre prochaine étape consistera donc à construire le modèle économique de Psy Cause et à mieux répartir la charge des actions entre les différents membres volontaires (quitte à faire appel à ce volontariat). Pour ce faire, un prochain Rendez-Vous sera fixé après le congrès d’Ottawa.
Marie Christine Pessiot