Psy Cause vous donne de ses nouvelles ! Donnez nous des nouvelles de vous ! (André Salomon et Agnès sont de retour)

Le Dr André Salomon Cohen et Agnès nous ont adressé leur propos publié ici, pour annoncer et expliquer leur retour dans Psy Cause après huit années de parenthèse. Nous adressons la bienvenue à ces deux militants historiques dont le retour rejoint notre souhait pour l’avenir de Psy Cause. Nous leur laissons la parole.

Jean Paul Bossuat et Thierry Lavergne

Allez, encore un petit effort Agnès ! Jean Paul Bossuat nous a demandé d’écrire un texte à quatre mains pour expliquer notre retour à Psy Cause.

D’abord je dirais que si nous revenons, c’est que nous n’étions pas partis bien loin. Des choses à régler. Des voyages à faire dans des contrées qui nous paraissaient plus propices. Je veux parler d’Hollywood et de Jérusalem, sans oublier Casablanca à plusieurs reprises. Nous avons installé notre maison à Séguret dans une villa que nous avons baptisée « villa Hollywood » à cause de la piscine, du vin, des dentelles de Montmirail. Agnès a pris sa retraite, elle a coutume de dire qu’il ne lui reste plus qu’un cas dont elle doive prendre soin : le mien. Moi, j’ai continué mon boulot de psychiatre de secteur en quittant définitivement l’hôpital. J’ai développé mon activité dans les CMP de Vaison la Romaine et de Valréas, puis de Nyons et de Pierrelatte. La psychiatrie de proximité. Psychiatrie en lien social aussi, avec la création et le développement d’un GEM dans le cadre de Passerelle Bleue. Quelques textes écrits dans le site de la société psychanalytique du champ freudien dans le style de Psy Cause, des interventions à droite à gauche, des débats, des réunions.

Nous avions des choses à faire, Agnès et moi, André Salomon et moi. Nous aimons travailler ensemble en particulier dans le jeu de la discussion déconnante et de l’écriture. Psy Cause nous a permis de développer ce penchant de colloque en colloque et de voyage en voyage. Ainsi nous avons participé à pas moins de onze colloque interrégionaux : Montfavet, Aix, Uzès, Marseille, Carcassonne, Antibes, Vaison, Montpellier, Pierrefeu, Martigues ! Nous en gardons le plaisir des rencontres, et de la rencontre architecturale avec des lieux à découvrir.

Deux voyages avec Psy Cause : l’Egypte et Tahiti. À Alexandrie, nous y sommes revenus en bateau pour redécouvrir la bibliothèque. À Tahiti, nous reviendrons sans doute. Ce souvenir que nous gardons de ces voyages, c’est la possibilité d’associer la détente, le farniente, avec le goût de la découverte et de la culture. Quel bonheur de longer le Nil en parlant d’Agatha Christie, ou des visions de l’aveugle…. Rencontre aussi avec Boris Cyrulnick et son humour si particulier. Lire Boris aujourd’hui, c’est encore continuer ce voyage.

Tahiti, c’étaient les humeurs océaniques, un organisateur qui avait attrapé la « dingue », les cocktails au bord de la piscine, et une situation politique très mouvementée avec des remaniements ministériels et présidentiels permanents. La ministre de la santé qui nous avait accueillis avait été limogée les jours suivants parce qu’elle soutenait la médecine européenne.

Bien sûr, nous ne voudrions pas abuser de notre statut d’enfant prodigue et réclamer le banquet qui nous réunissait, c’est à dire les vieux de la vieille.

Car si nous sommes partis, le clap du départ, absolument nécessaire, sans quoi on reste, nous revenons écrire le retour avec un thème qui nous est cher : « j’ai reçu des nouvelles de toi ».

« Des nouvelles », veut dire, que nous avons changé et que nous tenons à le faire savoir.

Une rubrique journalistique dans le site Psy Cause : Actualité, Nouvelles, Informations.

Donnez nous de vos nouvelles !

Que devenez vous !

Parlez nous de votre nouvelle vie… de vos pratiques. De vos problèmes institutionnels, de vos projets.

Retrouver l’esprit de Psy Cause qui nous a animé ces dernières années, une revue qui médiatise les liens entre psys de tous bords, dans le respect de la pluridisciplinarité et de l’opinion individuelle de chacun, dans les lieux institutionnels que nous fréquentons, hôpitaux, CMP, centres culturels, bibliothèques, mairies. C’est vers cela qu’il faut aller sans oublier la dimension scientifique et internationale de la revue.

AS Cohen et Agnès