Psy Cause Canada : la dynamique depuis le congrès d’Ottawa

La dynamique « Psy Cause Canada » fut initiée le 5 octobre 2013 dans la salle Jeanne d’Arc Charlebois de l’Hôpital Pierre Janet à Gatineau, lors de notre congrès d’Ottawa, au cours d’une réunion co-managée par les Drs Samia Attia Galand de Pierre Janet et Raymond Tempier de l’Hôpital Montfort d’Ottawa.

Le mois de décembre 2013 nous a amené un certain nombre d’avancées quant à la mise en place de ce projet. Ainsi le Pr François Borgeat nous a informé que l’Institut Universitaire en Santé Mentale à Montréal (ex hôpital LH Lafontaine), accepte d’héberger Psy Cause Canada et ouvre un compte bancaire pour son fonctionnement, compte bancaire qui d’ores et déjà peut faciliter les abonnements à la revue Psy Cause et les inscriptions à des colloques Psy Cause hors Canada. Par ailleurs, en accord avec le Pr Emmanuel Stip, se met en place un partenariat entre les revues Psy Cause et Santé mentale au Québec, qui, pour commencer, pourrait être une page commune.

Dans un courriel du 7 décembre 2013, le Dr Pierre Migneault de Montréal, très intéressé par le projet Psy Cause Canada, écrivait : « Parfait…Une section Psy Cause Canada me paraît  pertinente et arrivant à point nommé, à mon avis, avec siège à Louis-H. Lafontaine (Borgeat et coll.), en lien aussi avec l’Ontario (Ottawa) (Raymond Tempier et coll. de Pierre-Janet). Je me demande d’ailleurs si on ne devrait pas mieux identifier cette  Section Psy Cause Canada, Québec-Ontario….ce qui ouvrirait la porte à d’autres sections canadiennes, dans d’autres provinces ?…À réfléchir.

 Prière aussi de préciser la façon la plus facile (et la moins coûteuse, en frais d’échanges…source de scandale et de recours collectif, dans divers pays !) de s’abonner, depuis le Canada et ailleurs ? au site, à la revue etc., par périodes de deux années. Je m’y inscrirai alors.

À partir de janvier 2014, je vais offrir, bénévolement,  deux jours, par trois semaines, à  des projets « psychos-culturels et artistiques (art brut) »….à Louis-H. Lafontaine, qui héberge déjà, depuis plus de vingt ans, les Archives des Impatients (expression d’art brut), ainsi qu’ une sorte de mini-Chaire Jacques Ferron, et qui  va bientôt, apparemment, « cristalliser » la mémoire d’un psy mondialiste, à vocations et réalisations multiples, dont des contacts privilégiés avec Haïti (le docteur Lazure, décédé en 2007) etc.

Je propose aux trois Instituts universitaires en santé mentale du Québec (Douglas, Louis-H.Lafontaine et Québec)… de participer collectivement à un projet psycho-culturel, à l’occasion du 375ème anniversaire de la  fondation de Montréal, en 2017…Une sacrée belle occasion pour la Section Psy Cause Canada…d’y organiser une rencontre internationale, dans la mouvance de La Grande Paix, en 1701 ?  Un clin d’œil à notre « métissage », national et international…Une façon, aussi, de  promouvoir La Grande Paix…à l’intérieur de Soi…dirait Jacques Ferron…qui n’y est d’ailleurs pas arrivé lui-même!  Arriver à La Grande Paix ou à une Humaine Intranquillité….dirait Camus et Pessoa, n’est-ce pas là le défi et la grande « Cause » des psys internationaux…de culture française ? Je verrais Joël Des Rosiers, un psy d’origine haïtienne,   « enquébecquoisé », dirait Ferron, être l’un des ambassadeurs de ce grand ralliement, en 2017 ?

Voilà  où j’en suis, en retrait clinique, eu égard à ma disponibilité pour divers projets psycho-culturels, dont celui de Psy Cause Canada…Merci bien de votre attention. »

Le Dr Thierry Lavergne, secrétaire de rédaction de Psy Cause à l’Amérique du Nord répondait le même jour au Dr Pierre Migneault : « Permettez moi cher Pierre, que je ne connais pas encore, (mais dont j’ai entendu parler favorablement…) de vous exprimer ici ma gratitude pour le nouvel élan qu’ainsi vous donnez a ce mouvement Psy-Cause, dont l’avenir m’inquiète parfois d’autant plus que j’ai contribué à le créer en en étant cofondateur avec JP Bossuat en 1995 puis rédacteur en chef et directeur adjoint de la revue, plus particulièrement chargé des formations et colloques, pendant ses neuf premières années ; de vous faire part aussi de mon intérêt pour le culturel dans son articulation avec la vérité intime humaine qu’on retrouve (parfois) en psy, dans l’approche des minorités et dans les métissages culturels et sociaux… et enfin, de mon désir de participer très fort, si vous en êtes d’accord,  à cet événement canadien a venir… » Le Dr Thierry Lavergne a été un pionnier tant dans la réussite du congrès d’Ottawa que de la dynamique Psy Cause Canada car dès la fin décembre 2012 et le début janvier 2013, il préparait le terrain pour Psy Cause à Montréal.

Psy Cause Canada peut également compter sur le secrétaire adjoint de la revue Psy Cause à l’Amérique du Nord, qui est le Dr Jean Paul Olivier, psychiatre à Belfort, qui s’est porté volontaire à l’occasion de notre congrès d’Ottawa, pour contribuer au développement de Psy Cause sur ce continent. Grand connaisseur du Canada suite à une action de coopération dans sa jeunesse, et de l’histoire de la Nouvelle France depuis le Saint Laurent jusqu’au delta du Mississipi, il considère que la Louisiane est également à prendre en compte. Il nous a donné l’idée de réaliser, peut-être, dans l’avenir, un congrès francophone Psy Cause à la Nouvelle Orléans. Nos amis canadiens seraient évidemment partie prenante d’un tel projet. Il nous écrit le 5 janvier 2014 : « Je suis très heureux d’avoir participé au Congrès d’Ottawa qui m’a replongé dans un contexte qui m’est cher et à réactivé bien des souvenirs ! Un chapitre de plus pour ma relation au Québec et au Canada qui a débuté en 1977 (et aussi une occasion de prendre la mesure de l’écoulement de Temps !!) Ce sera avec plaisir que je m’associerai aux développement à venir de ce qui a été amorcé en octobre. »

L’année 2014 s’annonce au Canada comme particulièrement féconde. N’oublions pas que la revue Psy Cause compte à présent de nombreux rédacteurs canadiens : à Montréal, le Pr François Borgeat, le Dr Jean Dominique Leccia et Mme Elena Bessa ; à Gatineau, la Dr Samia Attia Galand ; à Ottawa, les Prs Raymond Tempier et Jean Philippe Daoust. N’oublions pas non plus les Actes du congrès d’Ottawa dans la revue Psy Cause en fin d’année.

Jean Paul Bossuat