Psy Cause Canada au cinquantième congrès de l’AMPQ à Mont Tremblant (Volet N°1 : le kiosque)
Le 50ème congrès de l’Association des Médecins Psychiatres du Québec, du 2 au 4 juin 2016, est un événement considérable. 625 participants se sont inscrits au congrès, soit un psychiatre du Québec sur deux. Notre section nationale Psy Cause Canada fondée le 19 septembre 2015 à Montréal, a le grand honneur de bénéficier d’un kiosque tout au long des trois jours de congrès, et d’un temps (le 3 juin) réservé à une présentation de Psy Cause suivie d’une conférence. Cette activité Psy Cause au sein du congrès de l’AMPQ, ce « bloc Psy Cause Canada », a enregistré, avant l’ouverture du congrès, 358 inscriptions. Dès l’ouverture, le 2 juin, le kiosque de Psy Cause, animé par les deux co-coordonateurs de Psy Cause Canada, est opérationnel. Et le 3 juin, les organisateurs ont comptabilisé un public venu à notre « bloc » qui approche les 400 psychiatres.
Le compte rendu qui suit (en deux volets), a été établi à partir des contributions de Mme Carmen Lallier (photographies), du Pr François Borgeat (à propos de sa prise de parole lors du bloc), et principalement du Dr Marcel Hudon en lien avec la Dre Suzalle Lamarre (les deux coordonateurs de Psy Cause Canada). Le Dr Pierre Assalian, Président du comité de développement professionnel dans l’AMPQ, qui a été notre parrain et que nous remercions, nous a donné des informations utiles.
Le Dr Marcel Hudon raconte : « J’ai fait une très bonne et belle expérience de Congrès à l’occasion du 50e Congrès organisé par l’AMPQ et tenu entre les 2 et 4 juin dernier à l’Hôtel Fairmont de Mont-Tremblant. L’hôtel « Fairmont Tremblant », à 2 h à peine de Montréal, était l’endroit tout désigné pour tenir ce congrès : un hôtel 5 étoiles de la prestigieuse chaîne des Hôtels Fairmont, offrant la possibilité de réunir un grand nombre de congressistes sur un site enchanteur où les amateurs de natation et de marche en montagne risquaient d’être comblés. Ce fût bien le cas, la température nous ayant été spécialement favorable, sauf le jour de notre départ où il a plu des clous. Dès notre arrivée, nous avons été saisis par l’accueil très cordial et par l’ambiance festive des collègues qui retrouvaient leurs compagnons d’université ou de travail, anciens ou actuels. » Il précise que la photo ci-contre est une vue, du haut des pistes de ski, de l’Hôtel Fairmont-Tremblant.
Dès l’ouverture du colloque, les coordonateurs de Psy Cause Canada, les Dr Marcel Hudon et Suzanne Lamarre, sont (photo ci contre) sont « en pleine activité de promotion au kiosque mis à leur disposition par les organisateurs du congrès ». Ce kiosque a joué un grand rôle dans le succès du « bloc » qui se déroule le lendemain. Dans un courriel, le Dr Marcel Hudon précise que les personnes s’étaient inscrites à l’activité Psy Cause avant l’ouverture du congrès, mais que « la présence d’un kiosque annonçant l’événement de même que les quelques annonces du Dr Assalian comme directeur de la bonne marche du Congrès ont certainement contribué au succès de notre expérience. » Le nombre des participants s’est donc étoffé et l’impact de l’opération de promotion de Psy Cause Canada (et de notre revue) n’en a été que renforcé.
Le Dr Marcel Hudon commente par ces mots la photo ci contre : « la Dre Suzanne Lamarre est en flagrant délit d’exercice de son pouvoir de conviction ! »
Le kiosque Psy Cause Canada met à disposition toute une documentation qui est composée, entre autre, de :
« Un bref historique de Psy Cause
Psy Cause est née de la rencontre de deux psychiatres du Sud de la France, Jean-Paul Bossuat et Thierry Lavergne qui ont eu l’idée de créer une revue de psy, hors des courants, hors des écoles, humaniste et ouverte aux différents courants de pensée.
Ils souhaitaient que leur revue puisse :
–valoriser les pratiques de terrain en mettant l’accent sur l’expérience du praticien, du patient et des siens rejoignant le nouveau paradigme et les nouvelles pratiques en psychiatrie du patient partenaire, le rétablissement, ou encore l’épuisement ou le ressourcement du praticien ;
–favoriser « l’échange d’expérience et les échanges de savoir » entre des équipes géographiquement distantes ;
–aider ces équipes de terrain à théoriser le travail quotidien dans une « théorie de la pratique ».
En septembre 1995, parait le premier numéro de Psy Cause et le succès est quasi immédiat. Un comité de rédaction se tient à Aix, et le mois suivant à Avignon. Tout le monde est bénévole, et pourtant tout le monde veut en être!…
La soif d’échange est immense et le questionnement du système conventionnel du savoir est partout. La richesse clinique à partir de l’expérience (« experience based ») vient déplacer le focus trop centré sur l’« evidence based ».
L’année 2003 est l’année du dépôt de la revue à la grande bibliothèque d’Alexandrie en Égypte.
Au Québec, ce fût avec François Borgeat, André Gagnon, Pierre Migneault, Marcel Hudon et Suzanne Lamarre que le groupe du Québec s’est constitué. Dans le reste du Canada francophone, c’est avec Raymond Tempier d’Ottawa. »
« Historique de Psy Cause Canada (en 3 dates)
octobre 2013 : premier congrès en terre franco-ontarienne d’un Congrès international de Psy Cause co-organisé par le Pr Raymond Tempier, psychiatre à l’hôpital Montfort d’Ottawa. Le thème du congrès : la problématique de santé mentale des minorités culturelles. Un projet de dossier spécial sur la psy franco-ontarienne y voit le jour et pourrait aboutir dans le prochain numéro de la revue Psy Cause en cours d’élaboration (N°71).
septembre 2015 : réunion fondatrice de Psy Cause Canada à Montréal, dans la salle 320-16 de l’unité d’enseignement F Grunberg, Pavillon Dominique Bédard de l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal. Le Dr François Borgeat préside cette réunion qui regroupe une délégation assez impressionnante de membres de Psy Cause venus de France et de psychiatres du Québec et de l’Ontario. Sont présents, la délégation de Psy Cause International venue de France et composée des Drs Jean Paul Bossuat (Avignon), Thierry Lavergne (Aix en Provence), Anne Sarrassat (Nice) et Jean Paul Olivier (Belfort), de Mmes Catherine Gras Bossuat (Avignon) et Myriam Livolant ainsi que son mari (Ardèche), ainsi que des professionnels canadiens : les Prs et Drs François Borgeat (Montréal), Pierre Migneault (Montréal), Suzanne Lamarre (Montréal), Marcel Hudon (Montréal), Raymond Tempier (Ottawa), André Gagnon (Gatineau) et Mme Diane Zimola (Gatineau). La composition des membres de la réunion est à la fois pluridisciplinaire puisque les professions de psychologue et d’infirmière psychiatrique sont représentées, et transdisciplinaire, trois des professionnels canadiens étant membres de la Société Canadienne de Psychanalyse (société affiliée à l’Association Psychanalytique Internationale (API).
Les Drs Suzanne Lamarre et Marcel Hudon acceptent le mandat de coordonner les efforts de mise en place d’une structure viable de Psy Cause au Canada.
novembre 2015 : concrétisation d’un projet de partenariat AMPQ/Psy Cause Canada se traduisant par l’acceptation par le Pr Philippe Jeammet (Paris) d’une invitation à venir nous présenter une communication au 50e Congrès annuel de l’AMPQ devant être tenu au Mont-Tremblant, du 2 au 4 juin 2016. Le titre de la communication du Dr Jeammet : « Se détruire pour exister : le nouveau paradigme de la psychopathologie moderne ». »
« La revue Psy Cause vous offre :
-des abonnements numériques ou papier à partir de son site
http://www.psycause.info via paypal :
3 numéros par an, 50 € (papier) et 30 € (numérique)…
-des inscriptions aux congrès à venir en Guyane française en 2017 et à Lomé…
-des espaces d’écriture, de pensée, de communication et de création par des articles dans la revue et des informations sur le site…
-des espaces d’échange, d’écriture, de partage avec tous les soignants en santé mentale pendant les congrès que nous organisons dans le monde entier et dont les actes sont publiés dans la revue.
La revue Psy Cause a besoin :
-de militants qui défendent la liberté de ton, la vérité et la singularité de la rencontre clinique, l’art dans le soin et le soin dans la création, la francophonie…
-de psychiatres capables de permettre l’inscription de la revue au Medline et de permettre l’accréditation de nos congrès et formations… »
Est également proposée aux visiteurs du kiosque Psy Cause Canada : une page synthétique du colloque Psy Cause à Saint Laurent du Maroni.
75 personnes ont voulu laisser leurs coordonnées pour recevoir gracieusement des documents numériques afin de découvrir plus avant Psy Cause, « parmi celles-ci des signatures de résidents ou jeunes psychiatres engagés de même que celles de représentants universitaires des départements de psychiatrie de l’Université de Montréal comme de l’Université Mc Gill. »
Le Dr Marcel Hudon poursuit : « pour souligner le cinquantenaire, les organisateurs avaient prévu des activités scientifiques de grande qualité et des activités sociales relevées. Les attentes furent comblées. Une de ces activités scientifiques très réussies fût celle de la communication du professeur Philippe Jeammet de Paris. Cette communication s’inscrivait dans le cadre d’une première activité conjointe AMPQ/Psy Cause Canada, activité visant à faire connaître l’existence de la revue et de l’organisme Psy Cause, partenariat nouvellement constitué suite à la venue au monde de Psy Cause Canada en septembre 2015. Le titre de la conférence du Dr Jeammet était le suivant « Se détruire pour exister : le paradigme de la psychopathologie moderne ». »
Ce sera l’objet de notre second volet à suivre…
Jean Paul Bossuat, à partir de la contribution écrite de Marcel Hudon et de la contribution photographique de Carmen Lallier