Les cadres de Psy Cause
Cette présentation, qui figurera toujours en page d’accueil, est régulièrement mise à jour afin d’être, en temps réel, une photographie de l’équipe des animateurs de Psy Cause. Version la plus récente : 6 février 2018.
Psy Cause est une structure plurielle articulée sur deux pôles. Rappelons qu’en 1995, nous avions décidé de créer une revue pluridisciplinaire de psychiatrie et que l’association Psy Cause n’avait qu’une seule fonction : la gestion de la revue et de ses actions de formation réalisées avec le double objectif de créer une dynamique d’échanges et d’assurer un financement complémentaire indispensable. Ce n’est que depuis quatre ou cinq ans que le volet associatif de Psy Cause a pris de l’importance.
Sur le plan juridique, l’association est régie par la loi de 1901 avec, depuis 2012, le principe d’une articulation avec des branches nationales dans d’autres pays, qui sont autonomes et peuvent être régies selon le droit local. Le lien étant assuré par une convention. C’est le cas de « Psy Cause Cameroun », de « Psy Cause Togo » et de « Psy Cause Sénégal ». L’association mère, appelée depuis 2012 « Psy Cause International », autonomise également des sections nationales qui en sont des subdivisions. Ainsi : « Psy Cause Côte d’Ivoire », « Psy Cause Canada » et « Psy Cause France ».
Quant à la revue Psy Cause, elle est juridiquement la propriété de l’association Psy Cause International. Le fonctionnement de la revue est celui d’une entreprise avec un organe décisionnel restreint composé de quatre personnes (le directeur, le directeur adjoint, les deux rédacteurs en chef) : le « comité de coordination rédactionnelle » en fonction effective depuis le début de l’année 2013. Ce comité consulte les secrétaires de rédaction selon l’aire géographique concernée. La seconde instance concerne la validation des articles : le « comité universitaire francophone de lecture ». Le « comité de rédaction francophone » regroupe un vaste réseau international de professionnels impliqués dans la vie de la revue.
A- Le bureau de l’association Psy Cause International : il est composé de trois personnes (le Président, le Vice Président et la Trésorière). Il dispose d’une adresse courriel partagée : psycause.info@gmail.com .
– Le Président : Dr Jean Paul Bossuat. Co-Fondateur de l’association et de la revue en 1995, par ailleurs directeur de la revue depuis sa création, il a été psychiatre chef de service puis chef de pôle au Centre Hospitalier de Montfavet (Avignon). Initiateur de l’ouverture à l’international avec deux congrès en Égypte (2003 et 2005), il a impulsé à partir de 2011 la mise en place de Psy Cause comme revue internationale francophone. Il est également attaché à la pluridisciplinarité tant dans la revue que dans l’association. Ce choix rejoint sa conception du soin dans le milieu hospitalier qui s’origine dans sa formation initiale lorsqu’il était interne au Centre Hospitalier de Fleury les Aubrais (Orléans) centré sur la psychothérapie institutionnelle et la référence à la psychanalyse dans les équipes. Avant la fondation de la revue Psy Cause, le Dr Jean Paul Bossuat était membre du comité de rédaction de la revue des CEMEA, VST (Vie Sociale et Traitement), revue pluridisciplinaire de psychiatrie qui a été une source d’inspiration.
– Le Vice Président : Dr Thierry Lavergne. Psychiatre des Hôpitaux à Pierrefeu du Var et pédopsychiatre à Aix en Provence, Co-Fondateur et directeur adjoint de la revue Psy Cause, il est le second personnage de Psy Cause tant dans l’association que dans la revue. Il a grandement contribué au développement de notre mouvement depuis le Centre Hospitalier Monperrin d’Aix-en-Provence où il travaillait en 1995 quand nous avons créé Psy Cause. Psy Cause a obtenu une récompense pédagogique pour notre deuxième congrès qu’il a organisé en 1997 à la Cité du Livre et à l’hôpital d’Aix-en-Provence… Des 1996, il s’engageait à Aix auprès de l’enfance en danger, tout en poursuivant son activité hospitalière dans cette ville. À partir de 1998, il est régulièrement nommé sur des missions d’expert-visiteur et quitte l’hôpital d’Aix en 2000 pour être nommé chef de service au Centre Hospitalier de Pierrefeu du Var où il installe, dans son service, une démarche qualité partagée par l’ensemble de ses équipes, pour lutter contre la répétition institutionnelle et les rechutes des patients. Ce dont il fera le sujet du colloque de Psy Cause qu’il organise dans cet établissement en 2001.
Appelé en 2003 par l’ANAES, il accepte d’y être responsable de l’accréditation des établissements de santé d’Ile de France et de PACA, et conduit des groupes projets pour l’amélioration de la qualité des soins ; il sera aussi mandaté auprès de la Joint Commission à Chicago pour travailler sur l’amélioration du circuit patient. Quand le législateur transforme l’ANAES qui conseillait, en une autorité qui impose, la HAS (Haute Autorité de la Santé), l’accréditation devenant la certification, le Dr Thierry Lavergne choisit alors progressivement de quitter après trois années de détachement ce qui devient un système règlementaire de plus, pour revenir aux valeurs cliniques. Mais le terrain hospitalier, appauvri, n’est plus, à ses yeux, le creuset intellectuel et humaniste originel des valeurs de Psy Cause, et il conseillera en fin d’année 2013 que Psy Cause quitte son adresse hospitalière pour s’installer dans la Cité. En décembre 2012, il s’engage résolument dans le nouveau cap de Psy Cause, et il initie à cette date, à Montréal une dynamique Psy Cause avec en perspective le congrès d’Ottawa réalisé en octobre 2013. Il refuse les a priori dogmatiques et l’esprit de chapelle. L’ouverture à l’innovation est, selon lui, une capacité à accueillir des concepts cliniques et thérapeutiques qui dérangent parce qu’ils remettent en cause un système de pensée, dans la mesure où ils sont bien argumentés. Pour lui, ce qui prime, c’est la réalité de la clinique et l’effort vers une théorie de la pratique pour permettre la transmission d’un savoir sur l’homme.
– La Trésorière : Mme Chantal Roose. Ancienne secrétaire médicale en service de psychiatrie, elle est
Trésorière de l’association depuis 2011. Elle a assuré bénévolement un travail de secrétariat pour Psy Cause quasiment depuis sa création. Elle peut, à ce titre, être considérée comme une militante fondatrice. Elle accomplit sa mission dans le strict respect de la loi de 1901 dont la garantie réside dans la transparence des comptes. Son rôle est d’une grande complexité puisqu’elle gère les abonnements, les cotisations, les inscriptions aux colloques, des frais de colloque, le financement ANFH, les subventions et les emprunts, le financement de la fabrication de la revue et de sa diffusion par voie postale.
– La Secrétaire : Mme Catherine Gras Bossuat. Du fait de son expérience professionnelle dans l’organisation au plus haut niveau de séjours touristiques de cadres, au sein d’une grande entreprise industrielle internationale dont le siège est à Paris, Mme Catherine Gras Bossuat a été sollicitée par l’association Psy Cause International pour son expertise au niveau des congrès internationaux. Elle s’était investie dans Psy Cause pour la première fois à l’occasion de notre congrès au Cambodge de novembre 2012 qui, sans elle, n’aurait pu avoir lieu. Membre de l’association, elle a donc été mandatée pour la fonction de conseillère en marketing, lors de la réunion du 24 mai 2013, au retour du repérage au Canada en vue du congrès d’Ottawa, auquel elle avait activement participé. Et c’est au retour du repérage réalisé avec elle à Saint Laurent du Maroni en Guyane, qu’elle est élue au Conseil d’Administration de Psy Cause International, le 20 mars 2016. Au retour du Premier colloque franco africain de santé mentale à Dakar (du 9 au 11 mai 2016) où elle représentait Psy Cause avec le directeur de la revue, le bureau de Psy Cause International a modifié la dénomination de sa mission. Elle devient administratrice “chargée des Relations Humaines”. Lors de l’Assemblée Générale du 13 mai 2017 qui élit un nouveau conseil d’administration pour 2017/2022, elle est réélue au CA puis entre au bureau en tant que secrétaire.
B- Les membres du Conseil d’Administration : outre les membres du bureau. Ils sont en mars 2016 au nombre de neuf : trois Français, deux Ivoiriens et un Camerounais.
– Membre fondatrice : Mme Marie José Pahin. On peut la considérer comme une contributrice à la
fondation de Psy Cause, il y a 19 ans, puisqu’elle écrivait dans le N°1 de la revue Psy Cause et rejoignait notre équipe dès la première année. À l’époque, psychologue clinicienne à l’Hôpital Édouard Toulouse et psychanalyste à Marseille, elle enseignait les concepts de la psychanalyse à des infirmiers d’une structure de soins du service du Dr Jean Paul Bossuat pour leur permettre de mieux se repérer dans la prise en charge des patients. Sa fidélité à Psy Cause ne s’est jamais démentie et elle a pris à cœur sa fonction de co-rédactrice en chef, sollicitant par exemple le Dr Bernard Hubert, psychiatre et psychanalyste à Marseille, dont le passionnant article sur le meurtre commis par Althusser vient d’être publié dans le N°65. En tant que membre du conseil d’administration, elle a été très impliquée dans la nouvelle dynamique de l’association en 2013.
– Membre experte en anthropologie médicale : Dr Sophie Sauzade. Elle est, elle aussi, une figure historique de Psy Cause. Psychiatre des Hôpitaux dans l’île de la Réunion, elle a joué un rôle pionnier dans la présence de Psy Cause au Cameroun. Dans le N°20/21 de notre revue, d’avril à septembre 2000, est publié un article dont l’auteur principal est l’anthropologue Séverin Cécile Abéga, co-écrit par notre rédactrice Sophie Sauzade et l’anthropologue française Nicole Vernazza. Cet article était intitulé : « Le passage : préadolescence et sexualité au Sud Cameroun ». Un second texte de Séverin Cécile Abéga sur un thème proche, « Discuter de la sexualité à Yaoundé : le dialogue entre parents et adolescents », paraît début 2003 dans le N°31/32 de Psy Cause. Séverin Cécile Abéga est devenu correspondant étranger de notre revue et fait le déplacement à une réunion de notre comité de rédaction à Avignon, à l’initiative de la Dr Sophie Sauzade. Les liens avec notre correspondant seront tragiquement interrompus par son décès le 24 mars 2008. Mais nous renouerons avec l’anthropologie camerounaise en début d’année 2012.
– Président de Psy Cause Sénégal : Pr Mamadou Habib Thiam. À la tête de la prestigieuse « Ecole de Dakar » depuis le récent départ à la retraite du Pr Momar Gueye qui succéda au Pr Henri Collomb, il insuffle une nouvelle dynamique dans laquelle Psy Cause a un rôle important à jouer. La première concrétisation en fut le numéro 69 de notre revue Spécial Sénégal cofinancé par cette école de Dakar, et qui fut notre première publication en couleur. Le second acte a été, le 11 mai 2016, la remise d’une distinction, des mains de la ministre de la santé du Sénégal, au directeur de la revue Psy Cause ainsi particulièrement honorée, lors du premier colloque franco africain de santé mentale à Dakar. Le troisième acte est la fondation de Psy Cause Sénégal au CHNU de Fann-Dakar, le 12 mai 2016. Par un courriel en date du 29 juin 2016, le Pr Mamadou Habib Thiam nous informe qu’il représente la section Psy Cause Sénégal au sein du Conseil d’Administration de Psy Cause International. Ce qui sera confirmé lors de notre prochaine Assemblée Générale. Il nous écrit ce 29 juin : « Dakar fera tout le nécessaire pour porter haut la revue Psy Cause ».
– Premier administrateur référent de Psy Cause Côte d’Ivoire : Pr Drissa Koné. Au début de l’année 2012, les membres de la Société de Psychiatrie de Côte d’Ivoire (SPCI) s’abonnaient à Psy Cause, à l’initiative de leur Président, par ailleurs rédacteur de la revue, le Professeur Drissa Koné. Ce dernier, de surcroit adhérait alors à l’association Psy Cause International. Le Pr Drissa Koné en fait le récit dans un courriel en date de premier février 2012 : “J’ai présenté à la Société de Psychiatrie de Côte d’Ivoire dont je suis le Président, notre revue Psy Cause. Les membres de la société ont immédiatement manifesté leur intérêt pour notre revue. Sans tarder, 13 membres ont souscrit et réglé 50 € chacun pour leur abonnement à la revue (…) Je joins ma cotisation de membre (…)” Ce fut un signal fort d’engagement de toute une profession, dans ce pays qui avait été meurtri par de longues années de guerre civile. À partir du dernier trimestre 2012, il représente au Conseil d’Administration avec son collègue, le Pr Y Jean-Marie Yéo-Ténéna, la section Psy Cause Côte d’Ivoire autonomisée au sein de l’association Psy Cause International et constituée de membres ivoiriens de cette dernière ainsi que des sympathisants de la Société de Psychiatrie de la Côte d’Ivoire.
– Second administrateur référent de Psy Cause Côte d’Ivoire : Pr Y Jean Marie Yéo-Ténéna. Il est devenu coordonateur des publications de son pays. Depuis le dernier trimestre 2012, il siège au Conseil d’Administration de Psy Cause International pour y représenter Psy Cause Côte d’Ivoire avec son collègue, le Pr Drissa Koné. Il a entrainé l’abonnement de nombreux universitaires psychologues ivoiriens. Lors du second congrès de la SASM à Abidjan, il a été chargé par le Président du congrès, le Pr Drissa Koné, d’assister le Dr Jean Paul Bossuat dans l’animation de l’atelier Psy Cause. La section Psy Cause Côte d’Ivoire, détient depuis 2012, pour une raison historique en tant que pays pionnier dans le développement de la revue Psy Cause sur le continent africain, deux sièges au CA. Elle a fait connaître à l’AG du 13 mai, son souhait de reconduire cette particularité et a demandé la réélection des Prs Koné et Yéo Ténéna. Ce que l’AG a accepté à l’unanimité.
– Président de Psy Cause Togo : Dr Saliou Salifou. Membre du Conseil d’Administration de Psy Cause International, il a été élu Président de Psy Cause Togo lors de l’assemblée générale constitutive de cette association togolaise qui s’est déroulée le 3 avril 2015 au CHU Sylvanus Olympio de Lomé, dans le bureau du Pr Kolou Simliwa Dassa. Il a été désigné par Psy Cause Togo pour siéger dans le Conseil d’Administration de Psy Cause International, conformément à la convention. Il est par ailleurs membre du Comité de Rédaction francophone de la revue Psy Cause depuis le 4 septembre 2013. Titulaire du DES de psychiatrie de la faculté de médecine de Cotonou, et également de diplômes universitaires des facultés de Besançon et de Paris VI, il est à l’origine de la création de Psy Cause Togo. Le bureau de cette association est résolument pluridisciplinaire (psychiatre, psychologue clinicien, anthropologue, médecin interniste, diplômé de santé mentale). Il est élu au conseil d’administration lors de l’Assemblée Générale de Psy Cause International, le 20 mars 2016 et réélu pour 5 ans lors de l’AG du 13 mai 2017.
– Président de Psy Cause République Démocratique du Congo : Pr Samuel Mampunza. C’est en février 2014 à Ouagadougou lors du premier congrès de la SASM (Société Africaine de Santé Mentale) que le Pr Samuel Mampunza acceptait d’entrer dans le comité de rédaction de la revue Psy Cause et postulait pour entrer au comité de lecture. Doyen de la faculté de médecine de Kinshasa, il pilote la mise en place d’une dynamique Psy Cause, en tandem avec le Pr Gilbert Mananga, lui aussi rédacteur de notre revue, dans la RD du Congo qui est le second pays francophone de la planète avec ses 35 millions de locuteurs francophones. Lors du second congrès de la SASM à Abidjan, le 7 mars 2017, se déroule la réunion fondatrice de Psy Cause RD Congo avec les membres de la délégation congolaise. Président de Psy Cause RD Congo, le Pr Samuel Mampunza est élu au CA de Psy Cause International lors de l’AG du 13 mai 2017. Il est à noter que lors de l’AG du 7 mars 2017 à Abidjan, le Pr Samuel Mampunza est élu Président de la SASM.
– Représentant de Psy Cause Cameroun : Pr Valère Nkelzok. La convention signée en décembre 2012 entre les associations Psy Cause International et Psy Cause Cameroun prévoyait que soit désigné par Psy Cause Cameroun un représentant de cette dernière au Conseil d’Administration de Psy Cause International. Représentée de 2012 à 2017 par le Professeur d’anthropologie Edjenguélé Mbonji, Psy Cause Cameroun l’est désormais depuis l’AG de Psy Cause International du 13 mai 2017, par le Pr Valère Nkelzok. Ce dernier, qui enseigne la psychologie à l’université de Douala, est un fidèle de Psy Cause de très longue date : correspondant étranger dans notre revue depuis 2003, alors proposé par feu le Pr Séverin Cécile Abéga, rédacteur du nouveau comité de rédaction francophone sept années plus tard, il rejoindra tout naturellement Psy Cause Cameroun.
– Administrateur représentant de Psy Cause Canada : Pr François Borgeat. Président du conseil
scientifique du congrès Psy Cause à Ottawa en octobre 2013, Professeur titulaire de psychiatrie à l’université de Montréal et membre du conseil d’administration de la Commission de santé mentale au Canada, il anime le Centre de recherche de l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal (anciennement Hôpital LH Lafontaine). À l’Assemblée Générale du 20 mars 2016, il est élu au Conseil d’Administration dans le siège réservé à Psy Cause Canada, section nationale née le 19 septembre 2015 à l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal.
C- Les coordonateurs de section non membres du CA : certaines sections ont fait le choix de dissocier la coordination de la section nationale, de la représentation au Conseil d’Administration de Psy Cause International : au Canada et au Cameroun. Cette latitude avait été votée lors de l’AG de septembre 2012.
– Co-coordonatrice de Psy Cause Canada (avec le Dr Marcel Hudon) : Dr Suzanne Lamarre. Elle a été élue à la coordination de la section Psy Cause Canada, lors de la réunion fondatrice qui s’est tenue en présence de la délégation venue de France à l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal, le 19 septembre 2015. Elle est une spécialiste des urgences psychiatriques et administratrice des « Impatients ». Elle écrivait dans un courriel au Dr Pierre Migneault en date du 22 septembre 2015 : « le DSM et la culture des preuves probantes a été l’armure de la psychiatrie et de la médecine qui a déjoué tous les David de ce monde qui voulaient une culture d’empowerment des humains. » À la manière de David contre Goliath, elle voit trois frondes possibles dans le cadre de son engagement dans Psy Cause : le « mouvement du rétablissement », le « mouvement de la valeur ajoutée au patient » qui est la voie royale de l’humanisation, et la promotion des petites structures soignantes (« encourager des petites PME de modélisations d’interventions »).
– Co-coordonateur de Psy Cause Canada (avec la Dr Suzanne Lamarre) : Dr Marcel Hudon. Il a été élu à la coordination de la section Psy Cause Canada, lors de la réunion fondatrice qui s’est tenue en présence de la délégation venue de France à l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal, le 19 septembre 2015. Il partage avec la Dr Suzanne Lamarre une vision humaniste de la psychiatrie. Celle ci passe par sa pratique de la psychanalyse, en tant que membre de la Société Canadienne de Psychanalyse (société affiliée à l’Association Internationale de Psychanalyse (API)). Le Dr Marcel Hudon est un connaisseur de l’œuvre du Pr Gérard Pirlot (lui même cadre de Psy Cause), psychanalyste de la SPP affiliée à l’API. Dans un courriel en date du 23 septembre 2015, il reprend son idée de la valorisation de « l’interdisciplinarité » dans les actions de formation, qui fait défaut au Québec (comme plus généralement au Canada) et que Psy Cause est à même de promouvoir.
– Coordonateur de Psy Cause Cameroun : Dr Péguy Ndonko. Fondateur de l’une des plus anciennes sections en 2012 (avec Psy Cause Côte d’Ivoire), Docteur en anthropologie médicale, Peguy Ndonko a créé une structure associative originale conventionnée avec Psy Cause International, qui dispose de locaux et d’équipements propres, organisant des stages et des formations, ainsi que de la recherche dans le champ des médecines traditionnelles. Psy Cause Cameroun dispose d’une revue locale « Humanis Causa » essentiellement à titre de liaison. Il est également impliqué depuis février 2013 dans la revue Psy Cause, au niveau de l’équipe de rédaction en chef, dans le cadre de l’anthropologie. Ces derniers mois, Psy Cause Cameroun a élargi son implantation au Cameroun en ouvrant des antennes en dehors de la capitale Yaoundé.
D- Les chargés de mission au titre de Psy Cause International :
– Chargée des relations à l’OIF : Dr Béatrice Ségalas. Psychiatre à Paris et dans la Région Parisienne, ancienne Chef de service au Centre Hospitalier de Montfavet (Avignon), membre de l’association Psy Cause International, elle s’est portée volontaire pour participer à l’OIF aux travaux du RAPF, réseau professionnel rattaché à la DFEN (Direction Francophonie, Economie et Numérique), et être notre représentante auprès de cette organisation internationale. Sa mission a été officialisée en réunion à l’OIF le 3 mai 2017. Cette introduction de Psy Cause dans l’OIF est en pleine conformité avec les objectifs et valeurs de notre association/revue qui décline une francophonie de terrain. Notre réseau associatif est en effet relayé dans un certain nombre de pays francophones par des antennes organisées : en Afrique avec Psy Cause Côte d’Ivoire, Psy Cause Cameroun, Psy Cause Togo, Psy Cause Sénégal et Psy Cause RD Congo ; en Amérique avec Psy Cause Canada décliné dans deux Provinces, le Québec et l’Ontario. D’autres antennes sont à ce jour en projet et en cours de construction. À ce réseau associatif, s’ajoute le maillage dans 30 pays, de l’équipe rédactionnelle de la revue Psy Cause. Laquelle est l’une des rares revues internationales ouvertes à des publications en langue française dans le champ de la santé mentale.
– Représentant de l’association Psy Cause International et de la revue Psy Cause à l’Association Mondiale de Psychiatrie : Pr Raymond Tempier. C’est par un article paru dans le N°13 de la revue Psy Cause en 1998 intitulé « Traitement de la pédophilie au Canada », que nos liens avec le Canada ont commencé. Ce texte avait été écrit en France par Ann Carson Tempier, psychologue exerçant temporairement dans les environs du siège social avignonnais de notre jeune revue alors régionale. Avec son mari, le Pr Raymond Tempier, elle regagnait ensuite rapidement Montréal. Précisons qu’Ann Carson Tempier est canadienne d’origine anglaise tandis que son époux est un psychiatre canadien d’origine française et diplômé de la faculté de Marseille. En août 2001, un voyage d’étude au Québec a permis au directeur de Psy Cause de visiter diverses structures psychiatriques et de rencontrer, entre autres, à Montréal le Pr Raymond Tempier. En 2004, ce dernier, dans un article intitulé « La qualité de vie a-t-elle une place dans les neurosciences ? » (Psy Cause N°37) lance depuis Montréal le débat sur l’approche psychiatrique biologique : quel impact mesurable des psychotropes sur la qualité de vie du patient ? La méthode scientifique des neurosciences, dit-il, a envahi le champ de la psychiatrie anglosaxonne, avec une priorisation de l’analyse statistique. En 2006 (Psy Cause N°44/45), le Pr Raymond Tempier publie avec le Dr Sylvain Laniel une étude sur la clientèle de deux hôpitaux de jour dans un complexe universitaire de Montréal, appelés l’un « Programme de Transition de Jour » et l’autre « Centre de Jour de Réadaptation » avec dans le premier plutôt des pathologies affectives et dans le second plutôt des troubles schizophréniques. L’étude conclut à la complémentarité des deux hôpitaux de jour. Chose remarquable : dans les deux structures de soins situées dans la grande métropole du Québec francophone, environ 4 patients sur 5 sont anglophones. Le Pr Raymond Tempier s’invite dans le débat sur l’EBM (Evidence Based Medecine) au sein de Psy Cause et publie en 2010 son point de vue (Psy Cause N°57) : « La psychiatrie basée sur l’évidence : une histoire à prendre avec modération ». Il s’agit pour lui de replacer l’EBM à une place qui a son utilité sans oublier que la psychiatrie est avant tout un art.
En 2010, le Pr Raymond Tempier est le représentant du Canada à la WPA (Association Mondiale de Psychiatrie) et publie en novembre de cette année là un article (en Anglais) sur Psy Cause dans WPA news. En novembre 2012, il découvre au congrès de Psy Cause à Siem Reap (Cambodge), l’œuvre du Pr Ka Sunbaunat qui a créé à partir de zéro et avec humanité, après le génocide des Khmers Rouges, un réseau de soins psychiatriques dans son pays. En fin d’année 2013, peu après le congrès Psy Cause à Ottawa dont il co-présidait le comité d’organisation, le Pr Raymond Tempier proposait la candidature du Pr Ka Sunbaunat, soutenue par Psy Cause, au prix de Genève pour les droits de l’homme en psychiatrie. Ce prix est solennellement remis au Pr Ka Sunbaunat au congrès de l’Association Mondiale de Psychiatrie à Madrid le 18 septembre 2014. Auparavant, notre Assemblée Générale du 26 août 2014 avait désigné le Pr Raymond Tempier à la fonction de représentant de Psy Cause International et de la revue Psy Cause (dont il est rédacteur et membre du comité de lecture) auprès de l’Association Mondiale de Psychiatrie.
– Référent de Psy Cause en Guyane française : Mr Pascal Schindelholz. « Je te regarderai du coin de l’œil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. » déclarait le renard au Petit Prince dans le roman de Saint Exupéry. Mr Pascal Schindelholz, cadre paramédical en pédopsychiatrie dans le pôle de psychiatrie de l’Ouest Guyane à Saint Laurent du Maroni, introduit ainsi son article à paraître dans le N°74 de la revue Psy Cause, avec pour titre « Fonctionnement d’un CMPI en situation de multilinguisme à Saint Laurent du Maroni », retranscription de sa communication au congrès CHOG/Psy Cause des 20 et 21 mars 2017. Il a été le principal logisticien de ce colloque qui mobilisa 180 professionnels de santé mentale, en quasi totalité guyanais. Mr Pascal Schindelholz n’est pas un novice puisque déjà en 2006, il fut le principal logisticien de notre congrès à Tahiti. L’AG de Psy Cause International en date du 13 mai 2017 le reconnaît comme représentant de Psy Cause en Guyane. Par ailleurs Mr Pascal Schindelholz, très impliqué dans la construction de notre numéro Spécial Guyane, rejoint notre comité de rédaction francophone.
– Chargée de mission en Principauté de Monaco : Dr Anne Sarrassat. Après une carrière au CHU de Nice, la Dr Anne Sarrassat,psychiatre des hôpitaux, rédactrice de la revue Psy Cause, accompagne au nom de l’association Psy Cause International et de la revue Psy Cause, la mise en place d’un groupe Psy Cause Monaco et l’organisation d’un futur colloque dans la Principauté. Une réunion fondatrice est prévue à Monaco au cours de l’année 2015. L’objectif est d’établir une présence significative de Psy Cause dans cet état francophone européen. Commencées en 2013, les consultations avec des professionnels exerçant dans la Principauté, se concrétisent en 2015. La Dr Anne Sarrassat a officiellement rendu compte de sa mission lors de l’assemblée générale ouverte, à Kyoto le 22 octobre 2014. Le 23 avril 2015, une délégation de Psy Cause International constituée du Président, du vice Président, d’un membre du Conseil d’Administration, de la conseillère en marketing et de la chargée de mission en Principauté de Monaco, la Dr Anne Sarrassat, est reçue au Centre Hospitalier Princesse Grace à Monaco par la Dr Valérie Aubin, chef du service de psychiatrie. Cette réunion permet d’acter un congrès international dans la Principauté à l’automne 2015 et la mise en place à la même époque d’une section monégasque de Psy Cause International.
– Membre de la Cellule d’appui pour l’organisation des congrès internationaux : Dr Catherine Lesourd. Le terme « cellule d’appui » a été acté lors de l’AG ouverte du 22 octobre 2014 à Kyoto. La Dr Catherine Lesourd, pédopsychiatre dans l’île de la Martinique, avait fait connaître sa disponibilité pour un engagement personnel dans Psy Cause au congrès d’Ottawa en octobre 2013. Elle avait regretté l’absence du Pr Shigeyoshi Okamoto à Siem Reap en novembre 2012 et pensait que nous pourrions organiser une manifestation scientifique en particulier autour de la Thérapie de Morita. Elle était allée au début de l’été 2013 à Kyoto pour rencontrer le Pr Shigeyoshi Okamoto et visiter l’Hôpital Sansei. Elle a effectué, avec la Dr Patricia Princet, un repérage en mars 2014 au Japon, qui a permis de monter l’organisation de notre congrès Psy Cause à Kyoto, qui s’est déroulé en octobre 2014. En 2015, elle a effectué deux missions à Madagascar en compagnie de la Dr Patricia Princet (à lire sur le site dans la rubrique Océan Indien) qui ont permis d’implanter Psy Cause dans ce pays. En avril 2016, elle s’engage en tant que membre de la cellule d’appui dans le cadre d’un projet de congrès international Psy Cause à Lomé au Togo.
– Référente des relations et des recherches de l’Extrême Orient : Mme Nyl Erb. Le bureau exécutif de
Psy Cause International a nommé le 5 mai 2015 Mme Nyl Erb, membre de l’association Psy Cause International, à cette mission. Ethnopsychanalyste à Colmar (Alsace), elle est venue à Psy Cause par google. Passionnée par la culture japonaise, elle effectuait une recherche sur la thérapie de Morita et le web l’a dirigée vers les seules références disponibles, c’est à dire Psy Cause… Elle a fait notre connaissance en venant au congrès de Kyoto en octobre 2014. Elle s’est inscrite ensuite à notre colloque de Rochegude en avril dernier. Elle accepte cette mission : se mettant à la disposition des membres du réseau qui souhaitent être en relation avec des professionnels de l’Extrême Orient et inversement, favorisant la recherche, et constituant autour d’elle en Alsace un groupe de professionnels intéressés. En 2015/2016, elle est l’architecte avec le Dr Shigeyoshi Okamoto du “Cahier japonais” publié dans le N°70 de la revue Psy Cause.
– Référente pour les relations avec le Maroc : Mme Myriam Livolant. Le bureau exécutif de Psy Cause
International a nommé le 23 octobre 2015 Mme Myriam Livolant à cette mission. Infirmière psychiatrique avec une orientation dans la prise en charge des adolescents, elle annonçait, dans un courriel en date du 17 mars 2012, qu’elle avait le projet, avec son mari, de « vivre en grande partie au Maroc » dès son départ à la retraite. C’est chose faite aujourd’hui. Son intérêt pour l’Afrique n’est pas nouveau puisqu’elle nous précisait dans ce même courriel qu’elle avait fait le choix avec son mari (dans le cadre d’un jumelage au départ), de vivre six années au Burkina Faso (où l’un de ses fils est né) « pour mieux comprendre la culture si différente de la nôtre. » Très intéressée également par les activités de Psy Cause au Canada, elle y est venue à deux reprises : à notre congrès d’Ottawa en octobre 2013 et dans le cadre de la délégation à Montréal en septembre 2015.
Sa mission consiste aujourd’hui à réactualiser une dynamique qui avait débouché en juin 2010 sur notre congrès de Marrakech. Laquelle avait été portée depuis plusieurs années par une action de coopération, dans le domaine de la formation et financée en France par le ministère des affaires étrangères, entre le Centre Hospitalier de Montfavet alors siège de notre revue et plusieurs établissements psychiatriques du Maroc.
– Référente auprès des professionnels de l’Isère et de Lyon : Mme Nathalie Méchin. Psychologue
clinicienne, docteur en psychologie clinique, elle a longtemps travaillé à l’hôpital psychiatrique de Saint Egrève (près de Grenoble) et a été chargée d’enseignement et de recherche à l’Université Lyon 2. Elle enseigne encore à l’Ecole des Psychologues Praticiens à Lyon. Sa mission, officialisée par le bureau le 2 mai 2016, répond à l’objectif prioritaire de Psy Cause France d’étendre notre réseau. Elle a rejoint notre association/revue à l’occasion du colloque Rochegude II (11 avril 2015). Elle intervenait alors au Cambodge dans le cadre d’une action de formation et c’est ainsi qu’elle avait été sensibilisée à Psy Cause. Sa communication lors du colloque Rochegude III (à lire sur notre site) a été très remarquée.
E- Le comité universitaire francophone de lecture : son principe a été décidé à Cotonou en novembre 2016. Son rôle est de renforcer la validation universitaire des articles publiés dans la revue Psy Cause. Encore en cours de construction, il rassemble les membres universitaires de l’ancien comité de lecture, auxquels s’ajoutent, au fil du temps, de nouveaux membres universitaires. Le second congrès de la SASM à Abidjan a ainsi été l’opportunité d’une ouverture à de nombreux volontaires. Les présentations de membres ci après sont en sus d’universitaires déjà présentés ci dessus à divers titres : les Professeurs Raymond Tempier (Université d’Ottawa, Ontario), Drissa Koné et Jean Marie Y Yéo Ténéna (Université d’Abidjan, Côte d’Ivoire), Samuel Mampunza (Université de Kinshasa, RD Congo).
– Université Toulouse II (France) : Pr Gérard Pirlot. Le parcours professionnel du Pr Gérard Pirlot est celui d’un universitaire atypique. Il débute sa carrière comme « praticien hospitalier » à l’hôpital de Lavaur dans le Tarn. Mais, passionné de psychanalyse, il choisit de se former dans une école particulièrement rigoureuse pour délivrer son label : le fameux (et controversé par le fait des lacaniens) « Institut ». Le voilà psychanalyste membre de la Société Psychanalytique de Paris (SPP). En 2004, il est nommé Professeur de psychopathologie psychanalytique à Paris X Nanterre (où enseigne Didier Anzieu). En 2008, il est muté comme Professeur de psychopathologie psychanalytique à l’université Toulouse II, en un lieu jusque là très majoritairement lacanien. Dans cette ville il partage son temps d’universitaire avec un cabinet de psychanalyste. En 2010, nous faisions état dans la revue Psy Cause (N°56 page 52) de la publication par le Pr Gérard Pirlot d’un essai engagé : « Contre l’uniforme mental. Scientificité de la psychanalyse face au neurocognitivisme » (Doin Éditeurs, janvier 2010). Selon l’auteur, le discours cognitivo-comportemental est une « lobotomisation théorique » et un prêt-à-porter intellectuel assorti au politiquement correct ambiant qui veut éliminer la réflexion apportée par la psychopathologie psychanalytique. Ce livre montre combien nombre d’hypothèses freudiennes sur l’associationnisme cérébral et psychique, la mémoire, le refoulement, l’inconscient, les liens entre émotion, souvenir et acte moteur, les fonctions du rêve sont aujourd’hui validées par les neurosciences. Voilà qui tranche avec l’image du psychanalyste réactionnaire de la SPP. En septembre 2012, notre site annonçait la sortie par le Pr Gérard Pirlot d’un nouvel ouvrage écrit en collaboration avec un collègue de l’université de Nanterre membre de la SPP, consacré à l’œuvre d’André Green (« André Green, les grands concepts psychanalytiques », PUF). La recherche d’André Green a porté sur l’élaboration d’un modèle théorique et clinique qui répondait aux besoins conceptuels pour la prise en charge des organisations non névrotiques. Les fondements de la métapsychologie sont reformulés dans ce livre en respectant l’édifice freudien et en y incluant, entre autres, des apports de Lacan, Winnicott et Bion. L’œuvre d’André Green prend alors une place centrale dans les axes de recherche du Pr Gérard Pirlot. C’est ce qui ressort de la communication de ce dernier le 29 mars 2014 à Rochegude sur les états limites, en particulier autour du « complexe de la mère morte » (à lire sur notre site).
– Université de Lomé (Togo) : Pr Kolou Simliwa Dassa. C’est dans son bureau, au CHU Sylvanus Olympio, que s’est tenue le 3 avril 2015 l’Assemblée Générale Constitutive de la Société Psy Cause Togo. L’association togolaise de santé mentale, qu’il préside, a été partenaire des deux colloques Psy Cause Togo de 2015 et 2016. Lors du second colloque Psy Cause Togo, il organise dans son bureau, le 16 septembre 2016, une réunion de travail préparatoire pour un futur congrès international Psy Cause, en présence de la Dr Catherine Lesourd qui représentait le bureau de Psy Cause International. En mars 2017, il fait voter à Abidjan, lors de l’Assemblée Générale de la SASM, le partenariat de la Société Africaine de Santé Mentale au niveau du XIIème congrès international de Psy Cause qui se déroulera à Lomé du 4 au 6 décembre 2018.
– Université de Cotonou (Bénin) : Pr Josiane Ezin Houngbé. Elle est une figure historique de Psy Cause puisque, déjà dans notre congrès de Parakou en 2008, elle communiquait. Elle est titulaire de la chaire de psychiatrie de Cotonou et chef de service de psychiatrie au CHU de la capitale économique du Bénin. La revue Psy Cause fait, de longue date, partie des références de l’enseignement de la spécialité dans cette université depuis son introduction par feu le Pr Mathieu Tognidé. Rappelons que notre revue avait été associée par la Direction du Centre Hospitalier de Montfavet, très rapidement après sa fondation dans cet établissement qui était son siège social, à une action de soutien au développement de la psychiatrie béninoise. La participation de la Pr Josiane Ezin Houngbé à notre comité universitaire francophone de lecture, qu’elle rejoint au second congrès de la SASM à Abidjan en mars 2017, est donc, pour Psy Cause, chargée de sens.
– Université de Dakar (Sénégal) : Pr Aïda Sylla. Elle a été, à Cotonou en novembre 2016, l’une des conceptrices de la création du comité universitaire francophone de Psy Cause. La prestigieuse « Ecole de Dakar », dont le chef de file est aujourd’hui le Pr Mamadou Habib Thiam, est connue et réputée dans le monde entier. Elle a joué un rôle fondateur de la psychiatrie francophone, il y a un demi siècle et, encore de nos jours, des étudiants venus de nombreux pays francophones étudient la psychiatrie à Dakar. Le premier numéro en couleurs de la revue Psy Cause (N°69) a été conçu à Dakar et retrace les diverses facettes de la psychiatrie de ce pays tout en se référant à l’Ecole de Dakar des années 1970. La Pr Aïda Sylla, collaboratrice du Pr Mamadou Habib Thiam, entend contribuer activement à la dimension universitaire de notre revue.
– Université de Niamey (Niger) : Pr Djibo Douma Maiga. Professeur agrégé de la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université Abdou Moumouni et médecin chef du service de psychiatrie de l’Hôpital National, à Niamey (Niger), il fait son entrée dans le comité universitaire francophone de lecture lors du second congrès de la Société Africaine de Santé Mentale à Abidjan en mars 2017. Notre rédacteur nigérien, le Dr Corentin Nascimento, a en effet, depuis plusieurs années, quitté le Niger et exerce dans l’est de la France, à Chaumont. Il est désormais membre du comité de rédaction dans le cadre de l’équipe rédactionnelle française. Le Pr Djibo Douma Maiga nous assure désormais un nouveau relai avec les professionnels de ce pays.
– Université de Bangui (Centrafrique) : Pr André Tabo. L’instabilité de ce pays ne contribue pas à la
construction d’une structure de recherche et de publications. À plusieurs reprises, cependant, le Pr André Tabo, Maitre de Conférences Agrégé de Psychiatrie d’Adultes, chef du Service de Psychiatrie du CNHU de Bangui, a annoncé la création imminente d’un groupe Psy Cause Centrafrique. Nous lui souhaitons de trouver les conditions adéquates à cet acte fondateur. Quoiqu’il en soit, le Pr André Tabo s’est rapidement porté volontaire pour notre comité de lecture et a publié dans la revue Psy Cause deux articles sur les spécificités de la pratique de la psychiatrie dans son pays.
– Université de Bouaké (Côte d’Ivoire) : Pr Asséman Médard Koua. La toute récente université de Bouaké, dans le centre de la Côte d’Ivoire, compte depuis peu un jeune Professeur de psychiatrie, lequel a fait confiance à notre revue pour publier de nombreux articles validants. Alors que le second congrès de la Société Africaine de Santé Mentale devait se dérouler à Yamoussoukro, à proximité de Bouaké, il avait été convenu que le président de Psy Cause International fasse le déplacement jusqu’à Bouaké afin d’y rencontrer des étudiants et des enseignants de cette université. Le déplacement en dernière minute du congrès de la SASM sur Abidjan a fait obstacle à cette visite. Il n’en demeure pas moins que l’entrée du Pr Asséman Médard Koua dans notre comité universitaire francophone de lecture, annonce une collaboration qui ne pourra qu’être fructueuse avec cette jeune université.
– Institut National de Santé Publique d’Abidjan : Koffi Paulin Konan. Psy Cause Côte d’Ivoire a insisté pour que soit mis à l’honneur cet institut qui joue un rôle important dans le champ de la santé mentale, et pour marquer l’ouverture vers d’autres composantes professionnelles. Titulaire d’un doctorat, bioanthropologue, Koffi Paulin Konan y est attaché de recherches. Il est l’auteur dans notre N°72 d’un article intitulé « Violence et traumatisme : cas de deux femmes victimes de viol à répétition lors du conflit postélectoral en Côte d’Ivoire. » Ses recherchent illustrent l’intérêt de la pluridisciplinarité des équipes de santé mentale. Cette évolution témoigne du chemin parcouru, assez rapidement, en Afrique Subsaharienne.
Au total : la liste ci-dessus des cadres de Psy Cause est évidemment évolutive et est donc régulièrement mise à jour. Elle ne peut être exhaustive de tous ceux qui s’engagent dans Psy Cause.
Jean Paul Bossuat