Le partenariat entre Psy Cause et l’ARAT (Association de Recherche en Art et Thérapie)
C’est le 11 mai 2011 que Jean Louis Aguilar a fondé cette association dont le siège social est à Béziers. Tout a commencé le 22 octobre 2010. Jean Louis Aguilar, responsable de l’atelier d’art-thérapie du Centre Hospitalier de Béziers et Rédacteur de la revue Psy Cause, coordonne l’organisation de notre congrès national annuel intitulé « L’art dans le soin », dont deux communications vont être publiées dans le prochain numéro de la revue Psy Cause. (Voir le compte rendu de ce colloque publié dans le blog le 31 octobre 2010). L’idée lui est alors venue de créer une association spécialisée dans son domaine et partenaire de Psy Cause. Dès 2011, l’ARAT devient membre de l’association Psy Cause (et vice versa). Aujourd’hui, l’ARAT est membre de Psy Cause International (Section Psy Cause France), représentée par son Président, Jean Louis Aguilar. L’ARAT diffuse nos informations auprès de ses membres. Dans son bulletin en date du 29 septembre 2012 (ARAT News N°17), Jean Louis Aguilar donne la liste chronologique des 14 associations partenaires de l’ARAT, dont en N°1 : Psy Cause. En juillet 2012, il nous signalait le franchissement du cap des 70 adhérents. Lors de l’AG de l’ARAT en mars 2012, il précise que le « réseau d’associations partenaires permet de mettre sur pied des actions autour de l’Art et de la Thérapie ». L’ARAT n’est pas un réseau de Psy Cause. L’accord entre les deux associations porte sur une mise en commun de réseaux pour des actions communes. C’est donc à ce titre que Jean Louis Aguilar, Président de l’ARAT, nous demande de diffuser le programme des cinquièmes rencontres de l’ARAT à Béziers le 1° février 2013. Ce que nous faisons bien volontiers.
Dans sa plaquette de présentation, Jean Louis Aguilar rappelle que l’ARAT se propose de donner la parole aux artistes et aux thérapeutes à parts égales, pour une pratique de l’art, de l’artistique au thérapeutique. Il écrit dans son argument : « L’art-thérapie se dilue, elle se disperse en essayant de s’implanter dans des domaines forts différents. Elle intervient dans le champ du soin, du social, du médico-social, de l’éducation, de la prévention, du bien-être et plus encore… Pour prétendre donner des lettres de noblesse à cette thérapie, il est souhaitable de se recentrer sur le soin, la clinique et l’évaluation de nos pratiques. Il est de la responsabilité des art-thérapeutes de rendre crédibles leurs prises en charge et de les différencier de la zoothérapie, de l’asino-thérapie ou encore de la rando-thérapie. Ce recentrage peut être le fil conducteur de nos débats pendant ce colloque « Pratiques d’Art-thérapie en Santé Mentale ».»Jean Paul Bossuat
