La gare de Pribor
Jean Yves Feberey a photographié le 28 mai 2011 en plein congrès, la gare de Pribor, ville natale de Sigmund Freud en Moravie. Il écrit dans son article publié dans le blog, ci-après :
« Rappelons aussi que Příbor a une gare, toujours bien desservie, et que c’est sans doute de là que Freud est parti avec sa mère pour Leipzig, épisode qu’il évoque dans sa lettre du 3 décembre 1897 à Fliess (n°77, PUF, 1979). »
Après la gare de Perpignan, la gare de Pribor… Tout un symbole. Après l’invention de l’imprimerie, ce fut au XIX° siècle l’invention du chemin de fer : un formidable outil de communication et de rencontre, basé sur le mouvement et le déplacement, déjà une métaphore du fonctionnement de l’inconscient. En tout cas un puissant outil des révolutions : celle des idées avec le surréalisme qui influença fortement Dali, ou le bolchevisme véhiculé par Lénine dans son wagon plombé. Avec le XXI° siècle, nous avons internet qui abolit les distances, instaure une circulation immobile… et de nouvelles révolutions.
La gare de Pribor comme symbole du pèlerinage d’un groupe de psychiatres, de psychologues, de psychanalystes en quête d’avenir ? La gare de Pribor comme lien avec un réseau subversif à l’image du métro de « Dark City » selon le film d’Alex Proya inspiré du cas Schreber et métaphore des préoccupations hexagonales des congressistes français citées par Jean Yves Feberey. Rappelons-nous qu’en 2000, Psy Cause inaugurait au cinéma Utopia d’Avignon avec le psychologue Marc Bounias, par ce film, une série de projections débat intitulées « Psynéma ». La gare de Pribor comme espoir de voyage vers un lendemain retrouvé ? La gare de Pribor aussi comme fenêtre sur un monde des idées ? La gare de Pribor comme symbole de notre revue, pourquoi pas.
Jean Paul Bossuat