Journal du Congrès de Monaco : carnet N°2 (9 et 10 octobre 2015)
La seconde séance du XI° congrès international de Psy Cause se déroule le 9 octobre 2015 de 17h00 à 19h00. La pause a ponctué la fin de la première séance entièrement monégasque. Certains congressistes ont pu partager un moment convivial autour de la table des rafraichissements, tandis que d’autres ont eu la possibilité de se déplacer dans les environs du Centre Hospitalier Princesse Grace. La seconde séance est ouverte aux membres des associations UNAFAM et D’AMORE PSY ainsi qu’à leurs invités, qui sont les bienvenus.
Le programme va être centré sur une pièce de théâtre interactive à propos des soins en santé mentale dans la province canadienne qui borde l’Océan Pacifique, à savoir la Colombie Britannique. Cette pièce intitulée « Maladjusted » dénonce une « mécanisation » des soins en inadéquation avec un besoin d’humanisation autant pour les familles, que pour les soignants et les usagers. Elle est présentée par le Dr Pierre Leichner qui réside à Vancouver et qui, après une carrière de psychiatre, est devenu un artiste sensibilisé à la cause de la psy. Sa venue dans l’amphithéâtre du CHPG dans le cadre d’un congrès Psy Cause est bien évidemment chargée de sens pour notre revue/association.
Dans un premier temps, le Dr Pierre Leichner explique que la pièce, dont est proposé un enregistrement vidéo sous titré en français, est du Theater for living qui s’articule sur deux piliers : le théâtre forum qui délivre un message communautaire au spect-acteur qui ne se situera pas comme extérieur passif à la pièce mais se sentira concerné, et le théâtre législatif dont l’un des buts est de générer des politiques et des recommandations à transmettre aux organisations gouvernementales appropriées. Ici, les autorités provinciales en charge de la santé mentale. Financée par des fonds privés et publics, la pièce est jouée pour la première fois en 2013. Puis elle est partie en tournée et a connu un grand succès en Colombie Britannique et en Alberta.
Le moment est alors venu de projeter sur l’écran de l’amphi, la pièce « Maladjusted ». Cette pièce met en scène la tentative de faire rentrer chaque « client » dans la case d’un diagnostic articulé à un traitement. Le Dr Pierre Leichner joue le rôle du psychiatre. Le principe au niveau du casting est de confier les rôles à des acteurs qui en ont une connaissance de l’intérieur (psychiatre, soignant, famille, usager). Ces derniers sont appelés à improviser des scénarios en lien avec ce qu’ils ont vécu dans le domaine de la santé mentale.
Après le visionnage de la pièce, le Dr Pierre Leichner revient derrière le pupitre. Il définit ce qu’est le théâtre forum dans le contexte de la santé mentale : « il engage les spectateurs et les acteurs à solutionner des problèmes et à développer un sens de compétence, il humanise les problèmes en les rendant plus personnels, il permet à des nouvelles connaissances et des idées audacieuses, d’émerger à travers des comportements expérimentaux qui peuvent influencer la transformation d’institutions existantes. »
Le Dr Pierre Leichner précise ensuite les problèmes liés à la « mécanisation » : l’utilisation excessive des psychotropes, le sous financement, les diagnostics déposés trop rapidement, les longues files d’attente, le manque de ressources alternatives… Il expose le message politique transmis aux autorités : le « Policy Action report 2013 » demande « une augmentation de l’accessibilité aux services en santé mentale, une meilleure intégration des services en santé mentale dans le système de la santé en général, une augmentation du financement du plaidoyer en santé mentale, une augmentation de l’accessibilité aux hébergements sociaux, l’amélioration du système de réception pour les maisons de réhabilitation, la création d’une approche humaniste. » Le « Policy Action report 2015 » apporte des précisions puisqu’il demande en particulier « d’humaniser le processus diagnostique et la prescription des traitements en priorisant la relation et la psychothérapie avant les médicaments », de « déléguer aux praticiens plus d’autorité à gérer leur budget » et de « prioriser le travail en équipe et le maintien de soi chez le professionnel de la santé. »
Le Dr Pierre Leichner dénonce le grand silence des professionnels malgré la croissance du burn-out et du mécontentement chez ces derniers. Principalement chez les psychiatres pour deux raisons : ils sont bien rémunérés et ils sont subordonnés à des structures administratives qui ont adopté des modes de fonctionnement corporatif qui ne permettent pas de s’exprimer ouvertement : « La loyauté vis à vis de l’institution et non du patient, du fait du corporatisme, est un phénomène récent. Ce n’était pas ainsi au début de ma carrière de psychiatre. Cette évolution a été déterminante dans le fait que j’ai quitté le métier. » Il y a dans la pratique de l’art par le Dr Pierre Leichner, une dimension subversive pour remettre en question ce qui ne marche plus. Ce qui fait dire au Dr Thierry Lavergne que « l’art est une façon de prédire l’avenir. »
C’est alors que démarre la table ronde qui réunit trois psychiatres du comité d’organisation (les Drs Valérie Aubin, Thierry Lavergne et Anne Sarrasat), l’artiste psychiatre Dr Pierre Leichner, des responsables des associations UNAFAM et D’AMORE PSY et le psychologue clinicien David Ansiau. Ce dernier mérite une mention particulière car il a joué un rôle pionnier dans les relations entre Psy Cause et les psys de la Principauté où il exerce en cabinet. Il avait émis dès 2013 l’idée d’un « chapitre monégasque » de Psy Cause. Il anime par ailleurs plusieurs groupes de parole dans la Principauté. Sa présence à la table ronde dans le cadre de ce congrès de Psy Cause est donc à plus d’un titre bienvenue.
La table ronde a été adaptée aux principes du théâtre forum. A donc été libéré dans les premières travées de l’amphithéâtre du CHPG, face au pupitre occupé par le Dr Pierre Leichner, un espace réservé aux participants à la table ronde située ainsi de façon interactive au cœur du public. Les échanges portent sur le rôle des familles confrontées à la maladie mentale, l’importance de dispositifs pour parler de sa souffrance, l’engagement des familles pour faire évoluer l’offre de soins. La pièce de théâtre est bien au centre des préoccupations des associations représentées à cette table. Une représentante de D’AMORE PSY fait part de son projet de créer un GEM (Groupe d’Entraide Mutuelle) dans la Principauté de Monaco, comme il en existe en France.
La question de l’humanisation des soins soulevée par le film suscite des échanges avec le Dr Pierre Leichner. Le Dr Jean Paul Bossuat rebondit en rappelant que c’est une question très actuelle dans tout le Canada et en particulier au Québec. Il en a été question lors de la réunion fondatrice de Psy Cause Canada le 19 septembre dernier à Montréal. La Dr Suzanne Lamarre, co-coordonatrice de cette jeune section de Psy Cause International, avait mis l’accent sur un nouveau tournant qui se fait jour : après une réflexion clinique basée sur le diagnostic et « l’evidence », émerge le concept de « valeur ajoutée ». Quel est le plus apporté au patient ? Les associations de familles et d’usagers ont fait pression auprès de la commission de santé mentale du Canada pour faire valoir ce nouveau point de vue.
La journée du 9 octobre 2015 s’achève par un premier bilan présenté par les Drs Jean Paul Bossuat et Thierry Lavergne. Ce dernier revient sur le thème du colloque, la qualité des communications et les fondamentaux de Psy Cause. Le Dr Jean Paul Bossuat précise que ce congrès a été programmé pour établir une « rencontre » entre l’institution Psy Cause et les professionnels monégasques et que cet objectif a été au cœur de cette première journée.
La troisième séance de travail se déroule à l’amphithéâtre du Centre Hospitalier Princesse Grace, durant la matinée du 10 octobre 2015. Elle est, cette fois ci constituée en majorité de contributions françaises. Cette matinée est subdivisée en deux parties ponctuées par une pause : la première s’articule autour des troubles bipolaires, la seconde autour d’un fait d’actualité qui atteint les diverses institutions de l’aide à l’enfance du sud de la France, la grande migration qui traverse la Méditerranée et qui concerne de nombreux mineurs isolés. La séance est présidée par le Dr Thierry Lavergne.
La première communication est présentée par la Dr Anne Sarrassat, pédopsychiatre à Nice. Elle a pour thème : « Adolescents de familles bipolaires ».
Elle nous propose deux cas cliniques d’adolescents ayant perdu un parent bipolaire par suicide, dans un cas par défenestration, dans l’autre par pendaison. « Chez chacun de ces enfants, qui sont dans une actuelle impossibilité de se construire, le suicide parental en lien avec la pathologie bipolaire a constitué, selon moi, un événement traumatique majeur à impact psycho-traumatique mortifère, lourd de marques traumatiques et de conséquences gravissimes pour le devenir de ces enfants. » Ce passage à l’acte parental est comme gravé dans la symptomatologie comportementale de l’enfant, qui donne alors à voir une clinique de syndrome post-traumatique. La Dr Anne Sarrassat précise alors : « il m’a semblé intéressant de venir questionner ce type de situation clinique alors qu’actuellement existe un intérêt certain pour les divers traumatismes de l’enfant agressé, comme en témoigne un certain nombre d’études. » Ces dernières concernent essentiellement des victimes de catastrophe naturelle, d’accident de transport, de prise d’otage, d’agression à l’école, d’inceste, de viol, de guerre… « Mais, à l’exception de quelques investigations sur les enfants de parents schizophrènes, il y a peu d’études à ce jour, à ma connaissance, sur les enfants de parents bipolaires. » La Dr Anne Sarrassat ajoute que les cas présentés ne sont pas représentatifs de l’ensemble des enfants de parents bipolaires, et, qu’heureusement, il existe des enfants de parents bipolaires sans troubles psy particuliers et qui réussissent leur vie. Les deux cas traités dans l’exposé concernent des enfants qui n’ont pas été soignés après le suicide de leur parent et dont la famille n’a pas été soutenue moralement au décours de ce deuil.
Le premier cas clinique, Stanislas, est placé à l’adolescence en institution pour enfants au motif d’un comportement à risque (fugues, addictions, déscolarisation, délinquance sexuelle). Le suicide de sa mère par défenestration s’est déroulé lors de la petite enfance de Stanislas. Il défrayera la chronique de son institution avec des mises en scène comportementales spectaculaires (dont des sauts dans le vide, depuis un immeuble) et devra être hospitalisé. Une prise en charge pluridisciplinaire (éducative, psychologique et psychiatrique) a conclu à un diagnostic de syndrome post-traumatique et a permis l’arrêt actuel des toxiques, la reprise récente de la scolarité. Le second cas, Clara, également, par projection sur les personnels et les enfants donnera à voir, sur son mode morbide propre à elle, dans une répétition compulsionnelle, une mise en acte stéréotypée des scènes traumatiques du parent décédé. La prise en charge thérapeutique pluridisciplinaire, là aussi, aura des effets très positifs. La Dr Anne Sarrassat conclut son exposé sur l’importance d’une intervention précoce. Cette intervention effectuera un repérage des risques de développement problématique chez l’enfant après le suicide du parent bipolaire, dès l’information connue. Elle enclenchera, sans tarder, un traitement pédopsychiatrique avec maintien d’une surveillance prolongée et une aide médicopsychologique sur l’environnement.
La seconde communication, monégasque, est présentée par la Dr Joséphine Lotfus, médecin chef de service adjoint dans le service de psychiatrie du Centre Hospitalier Princesse Grace. Elle a pour thème : « Repérages et interventions précoces dans les pathologies bipolaires. »
Les troubles bipolaires touchent 1 à 3% de la population et sont la sixième cause d’invalidité au niveau mondial. L’intervention précoce est importante en raison de la chronicité de cette affection, d’une mortalité élevée, des abus de substances, de la multiplicité des épisodes, de la pauvreté de la réponse thérapeutique au lithium. La communicante passe en revue les facteurs de risque d’apparition de troubles bipolaires (familiaux, âge paternel avancé, décès d’un parent pendant l’enfance…). Le « staging », c’est à dire l’intervention précoce, visera à repérer des enfants à haut risque, à développer des interventions adaptées et à diminuer le risque de progression. Sa communication se conclut sur une étude des solutions thérapeutiques psychobiologiques et psychothérapiques.
À la suite de ces deux communications, un temps de débat permet un dialogue entre la salle et les communicants. Le Dr Pierre Leichner intervient à propos de la présentation de la Dr Joséphine Lotfus, et demande qui prend en charge cette « prévention du bien être » dont les services de santé se détournent au Canada. La Dr Joséphine Lotfus explique que cette prévention implique une collaboration entre les services de santé, les services sociaux et les services scolaires. Mais sa mise en place pluriprofessionnelle n’est pas encore effective. La Dr Valérie Aubin informe : « nous sommes en train d’essayer de convaincre les décideurs de l’importance de cette prévention. » Mais, ajoute t’elle, « avant de demander des budgets, il nous faut travailler sur comment nous allons accrocher et prendre en charge les enfants et les adolescents. » La suite des discussions porte sur la communication de la Dr Anne Sarrassat à propos de l’expérience des traumatologues et des urgentistes qui ont une expérience du débriefing à partager. La Dr Valérie Aubin insiste sur la nécessité de travailler en équipe en face de l’indicible.
Après une pause, nous entrons dans la dernière phase du congrès, en prise directe avec l’actualité, puisque Mme Céline Ouzzan, psychologue clinicienne au foyer de l’enfance des Alpes Maritimes, qui communique « à propos d’une adolescente originaire d’Afrique Subsaharienne via Lampedusa, atteinte d’un syndrome post traumatique après de graves maltraitances. »
La rédaction du compte rendu de ce cas sur notre site internet pose un problème de très stricte confidentialité. En effet, dans le contexte actuel, aucun indice ne doit mettre en danger la jeune personne qui s’est placée sous la protection des autorités françaises. Le lecteur comprendra donc que nous ne donnerons aucun élément personnel la concernant. Mme Céline Ouzzan introduit son propos par ces mots de Julie Kristeva : « c’est notre exil qui nous constitue, et non notre appartenance ni nos origines (…). Nous ne devenons nous même qu’en nous échappant de nos origines, par l’exil. » C’est cette notion de passage qui, nous dit la communicante, l’a mise au travail.
Mme Céline Ouzzan nous expose les temps essentiels de la prise en charge qui ont mis à l’œuvre toute une équipe. Le premier moment est celui de la prise de contact à l’occasion de laquelle la jeune fille a déposé sa souffrance. L’éducatrice référente a obtenu sa confiance et fait une exception dans la règle institutionnelle en l’acceptant à proximité du lieu de réunion hebdomadaire de l’équipe. Elle effectue un geste simple mais d’une grande portée symbolique en recouvrant son corps meurtri d’une couverture qui la protège comme un voile. L’équipe a une position éthique : la jeune fille doit être en position de sujet responsable et non de victime. L’amener à raconter sa douleur est un passage obligé pour qu’elle puisse se dégager de l’aliénation et pour lui ouvrir un lien social. Le traumatisme « bordé » (comme la couverture sur son corps), le sujet peut s’éveiller à une nouvelle responsabilité, inédite, qui le lie au delà de son assujettissement.
« Le foyer est ce temps de passage et d’accueil qui crée un espace entre deux, entre l’avant et l’après, où par le biais de l’équipe, elle était amenée à suspendre son identité, sa position de victime et d’objet de l’autre. » Mme Céline Ouzzan ajoute : « Passer, c’est penser, passer à un autre registre. Le psy, en tant que penseur de sa pratique, ne cesse de s’interroger sur ce qui se passe, ce qui met en jeu dans le transfert. Un pas de côté, un passage, un déplacement peut permettre dans le meilleur des cas qu’un processus de transformation s’opère, laissant une trace, un support (…). »
Le temps suivant de la prise en charge conduira la psychologue à conduire la jeune fille vers un autre lieu pour des entretiens dans sa langue. Ensuite vers un lieu où elle pourra apprendre un métier. Ce sera le passage à une autre étape. Mme Céline Ouzzan explique alors que l’on doit être dans une éthique du désir et non du bien être. C’est avoir le désir que l’autre trouve ses propres armes : « nous ne sommes que des passeurs ». Ne vouloir pour l’autre seulement qu’il se sente bien, est le pire des dangers car, l’autre, on devra le quitter. Mme Céline Ouzan insiste enfin sur la nécessaire souplesse de l’institution : « chaque enfant doit faire repenser l’institution en fonction de lui. » Cela n’est possible que dans le travail d’équipe.
Après cette communication très poignante, la salle interagit. Mme Céline Ouzzan reprécise l’acte signifiant qui a été déterminant : « par la pose de la couverture, l’éducatrice a voilé l’insupportable. Cet acte a ramené de l’imaginaire. La jeune fille a pu se déposséder de son identité de corps déchet et de sa position de victime. » Elle ajoute que nous avons le choix de nous déposséder de l’identité que l’on nous a donnée. Une participante observe : « nous, les travailleurs sociaux, avons à nous interroger sur quoi faire du corps de l’autre. » Mme Céline Ouzzan répond que c’est tout un travail d’équipe qui se fait avec l’ASH, la cuisine… « Faire puzzle, c’est faire corps ».
La matinée et le congrès s’achèvent par les conclusions. Le Dr Thierry Lavergne met l’accent sur la dynamique des échanges qui ont été très riches et sur les communications qui ont parlé des pratiques de terrain de façon concrète, ce qui rejoint l’un des objectifs prioritaires de Psy Cause. Le Dr Jean Paul Bossuat a pour mission de parler de l’avenir de Psy Cause. Il remercie auparavant Mr le Directeur du Centre Hospitalier Princesse Grace, la Dr Valérie Aubin pour leur accueil et leur très important investissement dans ce congrès, qui honorent notre revue/association. Il espère que cette rencontre entre les professionnels monégasques et Psy Cause est un point de départ. Il remercie la Dr Anne Sarrassat qui a été l’ambassadrice de Psy Cause et a initié l’ensemble de la contribution scientifique française. Il remercie le Dr Thierry Lavergne pour sa précieuse collaboration.
Le Dr Jean Paul Bossuat rappelle qu’il est de tradition de convier les congressistes au prochain congrès international annuel de Psy Cause. Nous avons voulu en octobre 2016 honorer une promesse faite de longue date aux associations de psychiatres tunisiens en organisant notre congrès international dans leur pays. Cela malgré les problèmes sécuritaires rencontrés là bas cette année et qui sont du même ordre que ceux qui ont endeuillé Paris. La Tunisie est le seul pays du « printemps arabe » à avoir établi une vraie démocratie et vient de recevoir, à ce titre, le Prix Nobel de la Paix (au travers des quatre organisations qui se sont engagées dans la transition démocratique). Le Dr Jean Paul Bossuat explique que la position de Psy Cause International a été de maintenir le projet par solidarité malgré les difficultés. Mais, pour y parvenir, nous avons besoin d’une mobilisation militante. Indispensable pour accomplir notre devoir dans ce pays qui dispose de professionnels de haut niveau.
L’association Psy Cause International remercie le laboratoire Janssen pour sa présence et son soutien lors de son congrès en Principauté de Monaco.
Le congrès est clôturé vers 13 heures et un certain nombre de congressistes ont souhaité découvrir les charmes de la Principauté par une très belle après midi ensoleillée. Une brève évocation de Monte Carlo, le poumon économique et la vitrine de la réussite de cet état qui nous a fait l’honneur de nous accueillir, permet de conclure par quelques photos à valeur de cartes postales ce second et dernier volet de nos carnets du congrès.
Le célèbre Casino de Monte Carlo a été conçu par Charles Garnier en 1879, comme l’Opéra de Monte Carlo attenant et l’Opéra de Paris. Il est la propriété de la Société des Bains de Mer .
Devant la grande entrée du Casino, de somptueuses limousines rappellent qu’en ce lieu se côtoient les plus grandes fortunes de la planète.
Le Café de Paris, propriété également de la Société des Bains de Mer, est un joyau de l’architecture Belle Epoque.
On peut y prendre un pot en terrasse et regarder l’animation de la place.
Ou bien faire quelques achats de luxe et jouer. Les tenues sport y côtoient les plus élaborées.
On peut jeter un coup d’œil sur le port et « le Rocher ».
Voire se promener dans les magnifiques jardins emplis d’espèces surprenantes.
Jean Paul Bossuat
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