Composition statistique de l’équipe rédactionnelle de la revue Psy Cause le 13 novembre 2013
Le 10 octobre 2012, nous publions un premier état statistique de la composition du comité de rédaction de Psy Cause. Et nous nous étions donnés rendez-vous une année plus tard. En ce milieu de novembre 2013, nous pouvons trouver matière à dégager une direction dans l’évolution de notre revue. La définition retenue pour la revue Psy Cause est celle d’une « revue francophone internationale pluriprofessionnelle de psychiatrie ». Francophone, Psy Cause l’est par l’écriture en langue française, pondérée par les résumés et mots clés en Anglais indispensables pour la validité universitaire des articles. Internationale, elle l’est par la présence de rédacteurs dans 28 pays sur 5 continents. Pluriprofessionnelle de psychiatrie parce qu’elle a été conçue 
initialement sur l’idée des équipes soignantes en psychiatrie.
L’étude statistique ci-après cherche à mesurer la répartition par professions selon le critère de la formation initiale, ventilées par pays, au sein de notre Comité de Rédaction francophone constitué de 81 professionnels (71 le 10 octobre 2012). Le lecteur, s’il souhaite affiner la comparaison 2012/2013 put se référer à l’article du 10 octobre 2012 présent sur le site.
La France métropolitaine : 32 rédacteurs (35 en 2012) (39,5% du CR contre 49,3% en 2012), dont 23 psychiatres, 5 psychologues, 3 infirmiers, 1 éducateur.
En une année, on enregistre un recul de près de dix points. Il est du pour l’essentiel à l’extension du réseau international puisque le nombre de rédacteurs n’a baissé que de trois membres. Mais en France même, la proportion des membres de l’agglomération avignonnaise en lien avec le Centre Hospitalier de Montfavet a été divisée par 2 : leur nombre passant de 10 à 5 (de 28,6% des rédacteurs français à 15,6%). On peut dire aujourd’hui qu’une page de l’histoire de Psy Cause s’est refermée, celle où notre revue était principalement la revue d’un établissement.
L’Europe hors la France : 8 rédacteurs (7 en 2012) (9,9% du CR contre 9,9% en 2012), se répartissant ainsi sur 5 pays :
– Grande Bretagne : 2, dont 1 psychiatre et 1 « usager ».
– Suède : 1 psychologue.
– Pays Bas : 1 psychologue.
– République Tchèque : 3, dont 2 psychiatres et 1 psychologue.
– Portugal : 1 psychologue.
La présence de Psy Cause est stable dans cette zone. À noter tout de même une anomalie qui peut évoluer très vite : l’absence de rédacteurs dans les pays d’Europe concernés par la francophonie que sont la Belgique, le Luxembourg, la Suisse et Monaco.
L’Afrique méditerranéenne : 6 rédacteurs (4 en 2012) (7,4% du CR contre 5,6% en 2012), se répartissant ainsi sur 3 pays :
– Maroc : 1 psychiatre.
– Algérie : 3, dont 1 psychiatre et 2 psychologues.
– Tunisie : 2 psychiatres.
La progression est nette. La perspective de notre congrès en Tunisie en 2015 devrait sensibiliser d’avantage les psys d’Afrique du Nord à notre revue.
L’Afrique subsaharienne (Zone CAMES) et de l’Océan Indien : 22 rédacteurs (19 en 2012) (27,2% du CR contre 26,8% en 2012), se répartissant ainsi sur 12 pays :
– Sénégal : 2 psychiatres.
– Guinée : 1 psychiatre.
– Mali : 1 psychiatre.
– Niger : 1 psychiatre.
– Burkina Faso : 2 psychiatres.
– Côte d’Ivoire : 2 psychiatres.
– Togo : 3, dont 2 psychiatres et 1 psychologue.
– Bénin : 2, dont 1 psychiatre et 1 infirmier.
– Cameroun : 3, dont 2 anthropologues et 1 psychiatre.
– République Démocratique du Congo : 1 psychiatre.
– Rwanda : 1 psychiatre
– Seychelles : 2, dont 1 psychiatre et 1 psychologue.
L’Afrique subsaharienne arrive juste derrière la France métropolitaine. Notre présence y est stable et reconnue de longue date. La contribution de cette zone géographique en articles dans la revue est de premier ordre.
L’Asie : 4 rédacteurs (3 en 2012) (4,9% du CR contre 4,2% en 2012), se répartissant ainsi sur 3 pays :
– Liban : 1 psychologue.
– Cambodge : 2, dont 1 psychiatre et 1 psychologue.
– Japon : 1 psychiatre.
Il existe une certaine élite francophone en Asie, où l’anglais domine partout en tant que langue des échanges internationaux. Notre revue peut y trouver une place de qualité comme véhicule des idées.
L’Amérique : 7 rédacteurs (3 en 2012) (8,6% du CR contre 4,2% en 2012), se répartissant ainsi sur 3 pays :
– Canada : 5, dont 4 psychiatres et 1 psychologue.
– Argentine : 1 psychiatre.
– Martinique : 1 psychiatre.
Avec le succès du congrès d’Ottawa et le lancement de la dynamique Psy Cause Canada, on peut considérer que la situation va évoluer très rapidement.
L’Océanie : 2 rédacteurs (0 en 2012) (2,5% du CR)
– Polynésie Française : 2 psychiatres.
La présence de l’Océanie est une nouveauté au niveau de notre équipe rédactionnelle mais ne date pas d’hier avec le congrès de Tahiti en 2006.
Au total : la revue Psy Cause est de plus en plus internationale puisque la France représente moins de 50% du CR, passant de 49,3% en octobre 2012 à 39,5% en 2013. Elle est une revue de psychiatrie avec 69% de psychiatres (64,8% en 2012) mais aussi pluriprofessionnelle avec 31% d’autres professions. Quoique la tendance a été une légère augmentation de la proportion des psychiatres. Sous l’angle de la Francophonie, nous avons 7 pays non reconnus francophones sur les 28, qui abritent 10 rédacteurs (12,3% du CR contre 12,7% en 2012). « Revue francophone », Psy Cause est largement présente dans les pays ayant une présence significative de la langue française mais pas seulement. Le changement sur une année est très significatif : diminution du poids de la France dans le réseau international, diminution du poids du Centre Hospitalier de Montfavet en France, qui témoignent d’un changement d’échelle de Psy Cause qui ne sera pas sans conséquences en 2014.
Rendez-vous sur ce site, dans un an …
Jean Paul Bossuat
